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vendredi 25 octobre 2013

Diabète: quelle est l'évolution sans traitement?

Une maladie peut ne pas nécessiter des médicaments d’emblée si les mesures d’hygiène de vie sont strictement suivies à la lettre ; cependant, cela n’est pas toujours évident. Il est donc difficile d’évaluer combien de temps une personne diabétique va-t-elle se préserver des complications, sans médicaments ; car finalement, tout dépend de ses habitudes de vie…

Le diabète est une maladie liée à une incapacité de l’organisme à utiliser correctement le glucose, qui s’accumule alors dans le sang pour être ensuite éliminé dans les urines. Le diabète est lié à un défaut d’absorption du glucose par l’insuline ou par les cellules du pancréas. L’accumulation du glucose dans le sang est une hyperglycémie.

La production par le foie et l’apport alimentaire en glucose sont les deux principales sources de glucose de l’organisme, qui est ensuite transformé en énergie par l’intervention de l’insuline. Ainsi, le diabète est principalement lié à l’alimentation ; cependant, il existe d’autres facteurs (notamment lié au mode de vie) qui interviennent dans son développement :

-              L’hérédité
-              L’obésité
-              La sédentarité
-              L’hypertension artérielle
-              Le stress
On distingue essentiellement deux formes de diabète
-              Le diabète de type I ou diabète insulinodépendant : cette forme atteint plus les sujets jeunes et nécessite une injection constante d’insuline
-              Le diabète de type II ou diabète non insulinodépendant : cette forme concerne beaucoup plus les personnes âgées de plus de 45 ans. Il s’agit de la forme la plus fréquente. Son traitement reste individuel et dépend de la tolérance du sujet.
Le diabète nécessite toujours un suivi médical adéquat. Le but de la prise en charge du diabète consiste à obtenir une valeur normale de la glycémie ; et seul le résultat de l’analyse sanguine permettra au médecin d’initier ou d’ajuster un traitement médicamenteux.

En général, un diabète connu, avec une variation instable de la glycémie nécessite une médication. A l’opposé, une personne diabétique ayant une valeur normale (ou légèrement élevée) et stable de la glycémie, nécessite plutôt un simple suivi médical mais régulier; dans ce cas, sa prise en charge est basée sur la correction des habitudes de vie et des habitudes alimentaires. La médication est seulement initiée lorsque le respect d’une hygiène de vie adéquate n’est pas en mesure de diminuer ou de maîtriser la glycémie.
Le traitement médicamenteux en cas de diabète de type II n’est pas obligatoirement administré d’emblée. Cependant, cela ne justifie pas la négligence des suivis médicaux, des dosages réguliers de la glycémie ainsi que du respect d’un mode de vie adéquat (exercices physiques réguliers, alimentation, gestion de stress, maintien d’un poids idéal, éviction de l’alcool et du tabac,…). Les mesures hygiéno-diététiques constituent souvent la première étape du traitement. L’évolution ou non du diabète vers l’apparition des complications dépend des mesures hygiéno-diététiques. La négligence de cette première étape engendre rapidement une instabilité de la glycémie, exigeant alors la prise de médicaments.
Ainsi, un patient diabétique, et respectant au mieux un mode de vie adéquat, peut ne pas nécessiter un traitement médicamenteux. Cependant, cette attitude thérapeutique est uniquement décidée par le médecin et dépend essentiellement du résultat de la glycémie, avec un suivi médical correct.

Il est à noter qu’un diabète mal contrôlé peut générer plusieurs complications graves car une hyperglycémie prolongée est néfaste pour l’organisme.

Qu'est-ce qu'une hyperostose vertébrale engainante?

La colonne vertébrale est une structure importante dans la posture et la conjoncture de notre corps. Certaines maladies de la colonne vertébrale sont parfois plus graves et invalidantes. Il est souvent très difficile d’y faire face, surtout lorsque les causes sont plus complexes
L’hyperostose vertébrale engainante ou ankylosante est une affection spécifique de la colonne vertébrale caractérisée par le développement de pont osseux entre les vertèbres, donnant un aspect en « flammes de bougie »; Ces ponts osseux sont essentiellement des proliférations osseuses qui se développent spécifiquement au niveau du périoste, des insertions des tendons et des ligaments. Cette prolifération est liée à une hyperproduction de tissu osseux.
L’hyperostose vertébrale est aussi appelée « maladie de Forestier et Rotès-Querol ».
L’hyperostose vertébrale engainante thoracique correspond à l’atteinte des vertèbres de la région dorsale, pouvant être à l’origine de dysphagie. Cette localisation thoracique est la plus fréquente.
Cette affection peut également survenir au niveau des hanches pouvant entraîner une douleur sciatique par compression des nerfs sciatiques.
Les causes de l’hyperostose vertébrale restent encore mal connues. Il existe plusieurs formes d’hyperostoses. Les formes généralisées sont souvent d’origine génétique ; les causes des formes localisées sont souvent inconnues. Cependant, certains facteurs ont été liés à leur apparition comme
-              Des troubles métaboliques : hyperlipidémie, hyperuricémie
-              Un excès d’action de l’hormone de croissance faisant intervenir l’insuline
-              Le diabète
-              L’obésité
-              Certains médicaments à base de vitamine A
Les personnes âgées de plus de 60 ans sont les plus touchées ; il a été constaté que la maladie était plus fréquente chez les hommes.
Une hyperostose vertébrale engainante thoracique peut être à l’origine d’une dysphagie. Il s’agit d’une difficulté à avaler les aliments solides ; et c’est souvent le principal signe qui permet de révéler la présence de la prolifération osseuse. En effet, les signes cliniques sont très rares ; les manifestations qui apparaissent sont généralement non spécifiques à la maladie. La découverte de la maladie est souvent fortuite et le diagnostic est essentiellement effectué par des clichés radiographiques, traduisant des images caractéristiques.
Le traitement de l’hyperostose vertébrale n’est pas encore établi avec exactitude, les causes étant inconnues. La prise en charge est basée sur des traitements symptomatiques tels :
-              La physiothérapie qui permet d’éviter un blocage de la colonne vertébrale
-              Les anti-inflammatoires non stéroïdiens ou corticoïdes et les antalgiques en cas de douleurs et inflammation

-              La chirurgie est essentiellement indiquée en cas de dysphagie grave pouvant être à l’origine d’autres complications comme les fausses routes ou les compressions.

L'ingestion de sucre entraîne une transpiration chez un diabétique de type II.

Mal contrôlé, le diabète entraîne des complications graves, se manifestant par des signes qui ne nous semblent pas souvent évidents. Une transpiration en mangeant, même une personne normale est concernée. Mais pour une personne diabétique, tout est différent
La transpiration est un phénomène naturel de notre corps qui permet d’évacuer de la sueur à la surface de la peau afin d’équilibrer plusieurs fonctions internes de l’organisme. La sueur est constituée d’eau en grande partie et est sécrétée par les glandes sudoripares.
La transpiration est essentiellement contrôlée et régulée par le système nerveux, faisant intervenir les nerfs sudoraux, et le système nerveux. Les variations de la température influent également sur la transpiration.
Les causes d’une transpiration anormale ou excessive sont nombreuses. L’orientation du diagnostic du médecin repose sur le caractère généralisé ou localisé de la transpiration, ainsi que l’association avec une maladie ou d’autres signes. Lorsque la transpiration n’est pas liée à une maladie, il n’existe aucune raison de s’inquiéter.
Une transpiration survenant après l’ingestion d’un aliment spécifique est appelée une transpiration gustative. Les aliments épicés et pimentés sont généralement à l’origine d’une transpiration, même chez un sujet normal. Le mécanisme serait lié à une stimulation du système sympathique
Cependant, une transpiration après ingestion d’aliments sucrés chez un diabétique est probablement liée au mécanisme et conséquences de l’évolution du diabète. La transpiration est souvent étendue au niveau du cou ou sur la partie supérieure du tronc. Le caractère étendu ou généralisé de la transpiration permet d’initier le médecin sur une maladie précise, comme le diabète. En effet, il s’agit souvent d’un diabète évoluant depuis plusieurs années, ayant déjà des effets néfastes notables sur certains organes, notamment les reins et le système nerveux. L’atteinte de ces deux organes est à l’origine d’une transpiration, par stimulation excessive des glandes sudoripares par les fibres sympathiques, liée à l’ingestion de sucre. Ceci justifie alors le régime alimentaire des personnes diabétiques basé sur des aliments à faible indice glycémique.
Une transpiration anormale après une alimentation spécifique, notamment en présence d’une maladie connue (maladie endocrinienne, maladie neurologique) nécessite une consultation médicale régulière et plus étroite. Dans le cas du diabète, la transpiration gustative déclenchée par les aliments sucrés pourraient être liés à des dommages au niveau du système nerveux. Dans ce cas, le diabète est compliqué et nécessite une intervention médicale rapide afin de pouvoir contrôler la glycémie.

Anisocytose et cellules microcytaires: à quoi penser?

Vous venez d’avoir votre résultat d’examen sanguin, et difficile de se retenir pour ne pas y jeter un coup d’œil. Dans les résultats, certains détails sont parfois utiles à connaître, afin d’aider le médecin dans son interprétation. Anisocytose, microcytose, des mots un peu complexes et difficiles à retenir…
Qu'est-ce qu'une anisocytose?
Une anisocytose signifie qu’il existe une différence de taille et de forme entre les cellules d’une lignée cellulaire sanguine. Généralement, ce terme est utilisé pour désigner la présence de globules rouges de tailles différentes. Lesmacrocytes sont les cellules de grande taille, les cellules microcytaires sont de plus petite taille.
L’anisocytoce est rencontrée dans toutes les formes d’anémie rencontrée au cours d’un cancer, d’une hémolyse, d’une intoxication ou lors d’une chimiothérapie.
Qu'est-ce qu'une cellule microcytaire?
Les cellules microcytaires ou microcytes sont des cellules de petites tailles de la lignée des globules rouges. On parle alors de microcytose. Dans ce cas, le volume globulaire moyen ou VGM est généralement inférieur à la normale. Il s’agit d’un paramètre qui donne des renseignements sur la taille des globules rouges ; sa valeur normale est comprise entre85 à 100 micromètre cubes.
On distingue :
-          Une aniso-microcytose avec prédominance de cellules microcytaires (cellules de petites tailles)
-          Une aniso-macrocytose avec prédominance de cellules macrocytaires (cellules de grande taille)
Que signifie une anisocytose à cellules microcytaires?
L’anisocytose est rencontrée dans toutes les formes d’anémie. Le plus important ici est l’existence de cellules microcytaire, constituant alors le point de départ de notre analyse et permettant de caractériser le type d’anémie.
L’existence d’une anisocytose associée à une présence de cellules microcytaires est une aniso-microcytose. Ce caractéristique est généralement rencontré lors
-          d’une carence en fer : cette cause est la plus fréquemment rencontrée et est secondaire à plusieurs affections comme :
·         des saignements chroniques, notamment d’origine digestive (un ulcère de l’estomac ou une bilharziose intestinale par exemple) ou d’origine utérine (règles abondantes)
·         une grossesse multiple
·         une affection inflammatoire se traduisant par une anémie (le fer est bloqué au niveau des macrophages). Les affections inflammatoires les plus courantes sont les maladies rhumatismales, les maladies auto-immunes, ou les maladies infectieuses.
·         certaines affections digestives (syndrome de malabsorption, maladie cœliaque,…), à l’origine d’un défaut d’absorption du fer et donc d’une diminution d’apport en fer dans l’organisme
-          de la thalassémie
-          de la drépanocytose
Cependant, avant d’aboutir à ces conclusions, l’interprétation d’une anisocytose associée à une microcytose ne peut être interprétée isolément ; elle doit tenir compte des résultats de tous les paramètres de la numération de la formule sanguine. D’autres paramètres importants sont principalement analysés tels :
-          le taux d’hémoglobine et le nombre de globules rouges, qui permettent de confirmer l’existence d’une anémie
-          le taux de réticulocytes afin de déterminer le caractère régénératif ou arégénératif de l’anémie. Ce paramètre permet d’évaluer si la moelle osseuse fonctionne normalement et peut réagir efficacement devant une anémie
-          la concentration corpusculaire moyenne en hémoglobine ou CCMH, qui mesure la quantité d’hémoglobine dans les globules rouges. Un taux inférieur au normal associé à une microcytose confirme généralement une carence en fer ou carence martiale.
-          Un bilan martial avec analyse du fer sérique, de la transferrine dans le sang ou de la ferritinémie, ainsi que lacapacité totale de fixation du fer
Bien évidemment, tous ces résultats sont interprétés en fonction de
-          L’âge, le sexe, les antécédents médicaux, le mode de vie,…
-          l’état général du patient,
-          des signes cliniques présentés qui ont conduits à la prescription de ces examens,
-          de l’examen clinique du médecin traitant.  

Cancer du sein: que se passe-t-il après le traitement?

Si le cancer du sein est l’un des cancers les plus fréquents chez la femme, le mécanisme, les signes, les traitements ainsi que les modalités de surveillance demeurent encore un grand mystère pour certaines personnes. Du diagnostic au suivi après le traitement, on se pose toujours de nombreuses questions….
Qu'est-ce que le cancer du sein?
Le cancer du sein est une tumeur faite de cellules malignes se développant aux dépens de la glande mammaire. La tumeur maligne peut se développer soit
-              Dans les lobules, c’est le carcinome lobulaire
-              Dans les canaux galactophores, c’est le carcinome canalaire.

Le cancer du sein est généralement mal délimité. Lorsque la tumeur s’est développée en premier au niveau du sein, on parle de tumeur primitive. Dans ce cas, les cellules cancéreuses peuvent se disséminer dans tout l’organisme à partir de la circulation sanguine pour former une nouvelle localisation tumorale. C’est la métastase (ganglions, organes voisins, organes à distance).
Quels sont les facteurs de risque d'un cancer du sein?
Les causes du cancer du sein restent inconnues ; cependant, le développement du cancer du sein est principalement lié à l’influence de plusieurs facteurs :
- L’âge
- L’existence d’une prédisposition génétique
- Les antécédents personnels et familiaux du cancer du sein
- Les facteurs hormonaux (les excès d’œstrogènes), rencontrés notamment lors d’une ménopause tardive, une puberté précoce, une hormonothérapie substitutive, une grossesse tardive ou une nulliparité
- Le tabagisme, l’alcool
- L’obésité, la sédentarité
- L’exposition prolongée à certains produits chimiques de synthèse cancérigènes (DDT, Bisphénol, dioxine,…)
- Un antécédent de radiothérapie
- Une carence en vitamine D
Comment reconnaître un cancer du sein?
Ces signes doivent être connus et alerter la patiente.
La tuméfaction est en forme de bosse qui peut être fixe ou mobile par rapport à la peau, lors de sa mobilisation.
Les traitements...
Les traitements du cancer du sein sont établis en fonction du stade d’évolution du cancer. En général, la chirurgie constitue le traitement de premier choix. La nécessité des thérapies adjuvantes dépendent du stade de gravité: l’hormonothérapie, la chimiothérapie, ou la radiothérapie.
Les méthodes utilisées dans la chirurgie dépendent également de l’étendue de la tumeur ainsi que de la gravité des signes.
Après le traitement...
Quelque soit le traitement entrepris, le suivi médical doit être régulier. En effet, la récidive locale ou à distance est toujours possible. Cela dépend du stade d’évolution du cancer du sein au moment du diagnostic, du type histologique des cellules cancéreuses ainsi que de l’étendue de la tumeur (métastases ganglionnaires, métastases à distance).
Le suivi a pour but de détecter les effets secondaires des traitements, de détecter les signes d’une récidive et d’accompagner la patiente dans le cadre d’un soutien psychologique.
Le suivi s’effectue sur plusieurs années avec une consultation médicale tous les 6 mois durant les 5 premières années après le début du traitement, puis de façon annuelle. Cependant, seul le médecin est en mesure d’ajuster les rythmes des consultations en fonction de la gravité des signes, ainsi que des risques de récidive chez le patient.
La surveillance est essentiellement basée sur des mammographies effectuées de façon annuelle, notamment en cas de chirurgie ; la première s’effectuant 1 an après la mammographie initiale. En cas de traitement par radiothérapie, la première mammographie doit se faire 6 mois (au minimum) après la fin du traitement.
Les deux seins doivent être toujours examinés de façon systématique, aussi bien sur le plan clinique que para clinique. Une échographie peut y être associée.
Tous signes anormaux apparaissant après le traitement doivent alerter la patiente et faire l’objet d’une consultation médicale.

Les principaux signes alarmants sont l’apparition d’une extension tumorale au niveau des ganglions du voisinage ainsi qu’au niveau de l’autre sein :
-              Ganglions palpés dans les aisselles
-              Apparition d’une bosse au niveau de l’autre sein.
-              Anomalie de la cicatrisation

Certains signes peuvent être moins graves mais nécessitent néanmoins une consultation médicale :
-              fatigue, amaigrissement
-              douleurs osseuses
-              toux, essoufflement, douleurs thoraciques
-              maux de tête, engourdissements, vertiges,

Quelles sont les différents stades d'évolution d'une escarre

Si certaines complications sont bien maîtrisées par les médecins et les professionnels de santé, les signes nous paraissent parfois angoissants et inquiétants. Escarre noire, mort cellulaire, à quoi penser et que faire ? Voici les réponses.
Qu'est-ce qu'une escarre?
Une escarre est une nécrose de tissu, secondaire à une ischémie, par compression du système de circulation (artérioles et veines).
L’escarre est retrouvée au cours de plusieurs états et maladies, et essentiellement liée à un alitement, une immobilisation prolongée ou une compression prolongée au niveau d’un point d’appui (talons des pieds ou malléoles, les fesses ou la région trochantérienne lors d’une position couchée sur le côté, l’occiput chez l’enfant). Il existe cependant plusieurs facteurs aggravants comme une anomalie vasculaire au cours d’un diabète ou d’une hypertension artérielle, le tabagisme.
Les différents stades d'une escarre
L’escarre présente plusieurs stades évolutifs, quel que soit la localisation. Il existe des règles hygiéniques dans la prévention et le traitement général des escarres.
Cependant à chaque stade correspond également une prise en charge spécifique notamment dans les soins et les matériels et produits utilisés.
Le repérage de la couleur est très important afin de suivre l’évolutivité d’une escarre. Cependant la gravité et l’évolution tient également compte de la taille et de l’étendue, la localisation, et l’état des tissus concernés ; tout ceci, dans le cadre du contexte clinique.
Les différents stades d'une escarre
L’escarre présente plusieurs stades évolutifs, quel que soit la localisation. Il existe des règles hygiéniques dans la prévention et le traitement général des escarres.
Cependant à chaque stade correspond également une prise en charge spécifique notamment dans les soins et les matériels et produits utilisés.
Le repérage de la couleur est très important afin de suivre l’évolutivité d’une escarre. Cependant la gravité et l’évolution tient également compte de la taille et de l’étendue, la localisation, et l’état des tissus concernés ; tout ceci, dans le cadre du contexte clinique.
Nos conseils pratiques
-         Prévenir l’apparition d’autres localisations.
-          Changer la position du patient toutes les 2 à 3 heures afin qu’il ne puisse pas se mettre sur le même point d’appui ; ne pas hésiter à utiliser des coussins afin de diminuer les pressions sur les points d’appui. Lors des changements de position, soulever le patient du matelas et éviter les glissements sur le lit. L’aide d’un kinésithérapeute est toujours nécessaire.
-          Utiliser des matelas spécifiques anti-escarres (matelas à fibres, matelas à mousses, sur matelas à air statique, matelas à eau) ; éviter les matelas trop mous.
-          Eviter l’humidité et la macération prolongée (notamment en cas d’incontinence urinaire); effectuer un pansement correcte et quotidien ; ce geste est essentiellement attribué aux professionnels de santé. Les solutions alcooliques, antiseptiques, ou glaces ne sont pas utilisés lors des pansements.
-          Assurer une hygiène correcte quotidienne (hygiène du lit, hygiène du patient).
-          Eviter les frictions sur la lésion ; un massage doux peut suffire lors de l’application des crèmes hydratantes ou autres médicaments locaux prescrits par le médecin.
-          Assurer une alimentation saine et équilibrée ainsi qu’une bonne hydratation (plus de 1.5 l par jour); un apport supplémentaire en protéines est parfois nécessaire et facilite la régénération et construction tissulaire. Tenir compte des conseils d’un diététicien.
-          Spécifiquement pour libérer les talons, utiliser des sur élévateurs de jambes ou des triangles de mousse.

-          Pratiquer une kinésithérapie quotidienne afin de restaurer autant que possible une autonomie au patient (marche, mouvement,…). Cela permet également d’éviter le développement d’escarres dans d’autres localisations.

Grossesse et diabète: quels sont les risques?

L’envie d’un bébé constitue un changement important pour une femme et nécessite beaucoup de préparations aussi bien sur le plan physique que psychologique. Chez une femme diabétique, la grossesse est à risques et les suivis médicaux sont indispensables pour le bon déroulement de la grossesse. De la conception à l’accouchement, soyez aux aguets face à l’instabilité glycémique…

Le diabète de type I est une maladie caractérisée par une absence de production ou une insuffisance de production d’insuline par le pancréas, dû à un processus auto-immun qui détruit progressivement les cellules pancréatiques. Cette insuffisance d’insuline entraîne alors une augmentation permanente de la glycémie, car le glucose n’est pas utilisée et reste accumulé dans le sang.

Les personnes atteintes du diabète de type I prennent de façon régulière et quotidienne de l’insuline afin de remplacer ou compenser l’insuline de l’organisme ; on parle alors de diabète insulinodépendant.

Chez une femme atteinte de diabète (de type I ou de type II), la grossesse peut comporter plusieurs complications, notamment pour le fœtus. Il s’agit donc d’une grossesse à risques. Toutes les étapes, en commençant par la conception, jusqu’à l’accouchement peuvent comporter des complications, et nécessitent alors une surveillance médicale très étroite :

- Les malformations durant les premières semaines de grossesse sont plus fréquentes lorsque la femme a présenté une hyperglycémie au cours de la conception. Les malformations cardiaques sont les plus courantes.

- Les anomalies les plus fréquemment rencontrées au cours du deuxième et troisième trimestre sont la macrosomie, l’hypertrophie ou les anomalies respiratoires liées à une insuffisance de maturation pulmonaires

- Au cours de l’accouchement, le risque d’une hypoglycémie chez le bébé est très élevé. Par ailleurs, du fait du poids élevé du fœtus (gros bébé) ainsi que de la macrosomie, l’accouchement peut comporter des complications obstétricales conduisant souvent les médecins à procéder à une opération césarienne : souffrance fœtale, dystocies des épaules,…

Chez la maman, les risques sont principalement liés à un avortement spontané, une infection urinaire ou une hypertension artérielle.

Aujourd’hui, tous ces risques sont bien maîtrisés par une bonne prise en charge du diabète et de la grossesse. Ainsi, une femme diabétique doit procéder à une surveillance diabétologique et un ajustement de son insulinothérapie avant même la conception. La glycémie doit être mesurée périodiquement durant toute les étapes de la grossesse afin d’adapter au mieux l’insulinothérapie. La pompe à insuline est la méthode de traitement la mieux adaptée car le maniement est facile face aux ajustements fréquents de l’insulinothérapie. En effet, les besoins en insuline seront très variables durant la grossesse car la glycémie est instable. Une tendance hypoglycémique est constatée lors du premier trimestre, avec une tendance à une hyperglycémie vers la fin de grossesse. Cependant, chaque patiente doit être prise au cas par cas, et ces variations ne sont pas toujours les mêmes.

Par ailleurs, les risques fœtaux sont surveillés de façon particulière par des examens complémentaires plus spécifiques. Les échographies sont effectuées plus précocement ; d’autres examens sont souvent nécessaires comme l’échographie cardiaque fœtale, l’étude du liquide amniotique (afin de détecter un éventuel hydramnios), un bilan morphologique du fœtus, un fond d’œil chez la mère (la grossesse peut accélérer l’apparition d’une rétinopathie diabétique), monitoring…

L’accouchement est souvent programmée dès que la grossesse atteint son terme, afin d’éviter une prise de poids du fœtus (qui s’effectue généralement en fin de grossesse). De plus, la glycémie est très instable et parfois très difficile à maîtriser au cours du travail. Jusqu’à aujourd’hui, l’opération césarienne procure plus de sécurité aussi bien pour le fœtus que pour la maman.

Nos conseils pratiques

- Prendre rendez-vous chez un diabétologue avant même la conception

-Consulter un diététicien afin de mieux contrôler sa nutrition

- Consulter son gynécologue et son diabétologue plus d’une fois par mois au cours de la grossesse

-Choisir déjà une clinique ayant un service de néonatalogie aussi bien pour les consultations prénatales que pour l’accouchement afin de mieux prendre en charge le bébé en cas d’éventuelles complications.

jeudi 24 octobre 2013

Diabète et fatigue: quels liens?

Les complications du diabète s'avèrent très graves et nécessitent souvent des soins médicaux en urgence. Ainsi, il est conseillé de prévenir leur apparition en sachant détecter les premiers signes qui annoncent l'instabilité de sa glycémie. Une fatigue excessive, chronique et inexpliquée a toute son importance chez une personne diabétique et constitue un signe important qu'on ne doit pas négliger....

Le diabète est caractérisé par une augmentation du taux de sucre ou glucose dans le sang. Cela peut être dû soit à une insuffisance d’action de l’insuline (hormone qui utilise le glucose), soit à un défaut de production d’insuline au niveau du pancréas. On parle alors d’une hyperglycémie.

On distingue essentiellement deux types de diabète :

-          Le diabète de type I ou diabète insulino-dépendant qui apparaît chez les sujets jeunes et qui est lié à une incapacité du pancréas à sécréter assez d’insuline

-          Le diabète de type II ou diabète non insulinodépendant qui survient chez les personnes plus âgées et qui est dû à une résistance de l’organisme à l’insuline.

L’apparition du diabète est essentiellement liée au facteur génétique et au mode de vie (manque d’activité physique, obésité, alimentation…).

Le sucre n’est pas utilisé de façon correcte par l’organisme et s’accumule dans la circulation sanguine. Ainsi, les cellules  et les tissus de l’organisme souffrent d‘un manque d’énergie (car le glucose est une source d’énergie). Cela se traduit par l’apparition de fatigue chronique et intense, souvent associée à une somnolence, chez les personnes dont le diabète est mal contrôlé. Il s’agit d’une fatigue ressentie comme une sensation de faiblesse et de lassitude totale, et qui limite souvent les activités quotidiennes du patient.

La fatigue constitue souvent un signe annonciateur qui doit attirer l’attention d’une personne diabétique car elle marque l’instabilité de la glycémie, que ce soit au cours d’une hyperglycémie ou une hypoglycémie :

-          Une hyperglycémie se manifeste par une fatigue excessive associée à une soif et des mictions fréquentes avec des urines abondantes

-          un épisode d’hypoglycémie chez une personne diabétique se manifeste également par une fatigue excessive, parfois associé à une irritabilité ou des palpitations.

L’hyperglycémie engendre également des complications au niveau des reins, des yeux, du cœur à cause d’une altération des parois vasculaires à ces niveaux. Les complications les plus graves et mortelles sont l’acidocétose diabétique et le syndrome hyperosmolaire hyperglycémique. Ces affections nécessitent une consultation médicale en urgence.

Ainsi, la fatigue constitue un témoin clé qui permet à une personne diabétique de suspecter une perturbation de la glycémie, et doit l’amener à contrôler le taux de sucre dans le sang. La fatigue est souvent associée à une soif intense qui incite le patient à boire beaucoup d’eau (polydipsie). L’état de fatigue disparaît lorsque le diabète est bien contrôlé et équilibré.

Qu'est-ce que la potomanie?


La potomanie est une affection psychiatrique caractérisée par une envie irrésistible et incontrôlée de boire une quantité exagérée d’eau de façon constante et permanente, même si le patient n’a pas soif. On parle également de polydipsie primaire ou polydipsie psychologique. Ce phénomène entraîne une miction fréquente, pouvant alors être confondu aux signes du diabète.

La potomanie concerne essentiellement l’eau ; cependant, certaines boissons peuvent aussi être consommées de façon exagérée, sauf l’alcool.

La potomanie est un trouble du comportement alimentaire qui s’installe très progressivement et reste plus insidieuse par rapport à la boulimie ou l’anorexie mentale. Une potomanie peut parfois passer inaperçue lorsqu’elle est assimilée au rythme de vie habituel. Il s’agit souvent de personnes qui s’attardent dans les cafés, les bars mais également qui restent fréquemment dans les toilettes. La maladie peut être camouflée par le patient, ou au contraire, complètement ignorée.

A un stade plus évolué, les reins n’arrivent plus à éliminer l’apport excessif en eau ; ce qui entraîne une rétention d’eau, à l’origine des œdèmes (notamment au niveau du cerveau) ou un surpoids. La potomanie peut aboutir à une intoxication lorsque la quantité d’eau absorbée dépasse 10 litres par jour. D’autres complications peuvent également apparaître comme les crises convulsives, les troubles cardiaques, les nausées, les maux de tête ; ces affections sont généralement liées à une diminution du taux de sodium dans le sang (hyponatrémie) à cause d’une hydratation excessive des cellules de l’organisme (il existe un déséquilibre ionique). Une intoxication par l’eau est mortelle.

La soif est contrôlée et régulée par une région du cerveau (hypothalamus). L’atteinte de ces centres de régulation peut être à l’origine de la maladie. Ce sont surtout des patients présentant des maladies mentales comme

-          la schizophrénie,

-          la névrose infantile (potomanie chez les jeunes), qui se caractérise par une envie de sensation d’eau dans la bouche

-          la psychose,

-          le retard mental,

-          l’hystérie,

-          la manie,

-          la boulimie...

La potomanie touche essentiellement les personnes présentant de troubles et déséquilibres psychiques.

La prise en charge d’un trouble alimentaire est longue et nécessite de la patience. Le diagnostic est difficile et nécessite l’élimination d’autres maladies se manifestant par les mêmes signes, notamment le diabète ou certaines affections qui touchent les reins. La potomanie est attribuée à des pathologies psychiatriques lorsque les examens complémentaires sont normaux ; et le plus souvent, l’entretien avec le patient aboutit à la découverte d’autres troubles psychiatriques associés.

Le traitement est principalement  basé sur la psychothérapie. Le patient est souvent interné dans un centre de soins afin de faciliter la surveillance du comportement.

La cellulite, c'est quoi?


La cellulite engendre un grand problème esthétique chez la femme. La nuque, le ventre, l'arrière des cuisses, les fesses restent les lieux de localisation les plus fréquents. De quoi parle-t-on exactement? Comment faire pour les éliminer de notre corps...Tant de questions qui restent sLouvent difficiles à répondre.

La cellulite est une accumulation de graisses, visible sous la peau (épiderme), et qui est fréquemment localisée au niveau des cuisses (en arrière), des fesses, de l’abdomen, de la nuque ou en arrière des genoux chez les femmes. Chez l’homme, la cellulite est surtout retrouvée au niveau de la partie supérieure du corps.
La cellulite serait liée à une trop grande quantité de cellules adipeuses qui vont loger et augmenter de taille sous la peau ; associée à une rétention excessive d’eau, cela augmente de volume et va entraîner la peau en tirant sur les tissus conjonctifs élastiques. L’hypoderme va s’épaissir et la structure du système adipeux va changer. L’étirement des tissus conjonctifs de l’épiderme, la compression du système veineux et lymphatique au niveau local va donner un aspect en peau d’orange au niveau de la cellulite. Cet aspect dépend aussi de la quantité de graisses mais en général, elles ne sont pas du tout esthétiques et sont même parfois source de complexe chez les femmes. Dans certains cas plus graves, la cellulite peut entraîner des irritations au niveau des fibres nerveuses pour générer ensuite des douleurs même après un simple toucher de la zone. Une cellulite évoluant depuis longtemps peut également gêner la circulation sanguine et la circulation lymphatique. Cela peut se manifester par des crampes ou des douleurs.

Les cellulites légères sont moins visibles et leur aspect peut être facilement « camouflé » par certaines méthodes thérapeutiques. Les cellulites sont généralement difficiles à traiter et nécessitent souvent des traitements à répétition.
Les causes d’apparition de la cellulite restent encore mal déterminées ; cependant, plusieurs facteurs seraient connus pour favoriser l’apparition des cellulites. On cite essentiellement
- Le rôle des hormones sexuelles de la femme : ce sont surtout les œstrogènes, la prolactine (pendant et après une grossesse) qui influencent l’apparition des cellulites. Ces hormones augmentent la formation de graisses et augmentent ainsi le nombre de cellules adipeuses sous la peau. Ce phénomène altère donc le tissu conjonctif et favorise la formation de cellulite. Cela explique donc que les cellulites touchent plus fréquemment les adolescentes en âge de puberté, les femmes enceintes, les femmes en période de menstruations, les femmes ménopausées et les femmes prenant des traitements contraceptifs oraux à base d’œstrogènes. Car durant toutes ces situations, l’imprégnation hormonale en œstrogène chez la femme est excessive. Par ailleurs, l’augmentation du taux d’œstrogènes favorise la rétention d’eau. 

-          Le rôle de l’alimentation : la consommation excessive d’aliments riches en matières grasses, en sucres et en sel favorise l’apparition des cellulites. Les aliments riches en fibres alimentaires sont recommandés.

-          Le rôle de la prédisposition génétique : le risque d’apparition de la cellulite chez une femme augmente si la mère a eu des cellulites

-          -       L’insuffisance des exercices physiques

Certains facteurs sont plutôt aggravants car influent indirectement sur le mécanisme d’apparition de la cellulite comme le tabagisme et certains médicaments (antihistaminiques et corticoïdes). Bien que l’obésité n’intervienne aucunement dans le mécanisme de formation des cellulites, l’aspect en peau d’orange reste cependant plus visible chez les femmes en surpoids.
Lorsque des facteurs génétiques sont impliqués, la prévention reste souvent vaine. Le mieux est d’assurer une alimentation saine et équilibrée avec la pratique d’exercices physiques de façon régulière. La complication la plus redoutée est la gêne générée par les cellulites au niveau de la circulation veineuse, pouvant être à l’origine d’une insuffisance veineuse. Ainsi, toutes précautions pouvant prévenir l’apparition d’une insuffisance veineuse et faciliter le retour veineux doivent être prises.
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Plusieurs méthodes de traitement permettent de lutter contre les cellulites mais sans les faire disparaître totalement. En effet, leurs effets sont temporaires et nécessitent des prises en charge répétées et poursuivies plus longtemps. Les différentes méthodes sont parfois utilisées en simultanée pour être plus efficaces. Par ailleurs, la tolérance de chaque individu à chaque méthode varie considérablement, ce qui explique que l’efficacité n’est pas la même d’une personne à l’autre. Certaines méthodes comme la chirurgie ou le laser peuvent engendrer des effets secondaires qui sont parfois irréversibles.
Les méthodes de traitement des cellulites sont généralement associées à des changements de mode de vie notamment l’alimentation et les exercices physiques. Citons notamment les méthodes de traitement proposées contre la cellulite :
- Les ondes acoustiques (celluwave)
- Les massages profonds

- Les applications locales : crèmes, gels, pommades

- La vacuothérapie

- L’injection de médicaments (mésothérapie)

- La lipolyse

- La liposuccion

- La carboxytéhrapie

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Sevrage tabagique: comment ça se passe?

Le terme « tabagisme » est à l'origine un terme médical désignant l'intoxication aiguë ou chronique provoquée par l'abus du tabac
Alerte s’arrêter de fumer
Si arrêter de fumer est une étape extrêmement difficile pour certains, ceci n’est pas toujours vrai pour d’autres car tout dépend du niveau de dépendance. La nicotine est une substance qui procure facilement un degré de dépendance élevé. Patchs, comprimés, gommes à mâcher…mais par-dessus tout, une psychothérapie s’impose.

Il n’existe pas de seuil au-dessous duquel fumer ne représente pas de risque
Fumer durant la grossesse comporte de multiples risques pour la grossesse elle-même et pour le développement du fœtus
Un cancer sur trois est dû au tabagisme
Autres pathologies

Par ailleurs au-delà des maladies à proprement parler, le tabagisme entraîne de nombreux effets secondaires:
Le tabagisme est un état de dépendance à tous les produits contenant de la nicotine. Un sevrage tabagique est un ensemble de signes neurologiques et/ou physiques liés à l’arrêt du tabac. Arrêter de fumer constitue une étape importante si on veut rester en bonne santé ; cette étape nécessite pourtant beaucoup de motivation et de volonté de la part du sujet car la nicotine est une substance qui entraîne facilement un niveau élevé de dépendance, tant sur le plan physique que sur le plan psychique. Après un sevrage tabagique, plusieurs tentatives sont souvent utiles et les rechutes sont fréquentes. L’abstinence permanente est souvent très difficile à atteindre.

L’intensité des signes, ainsi que la durée du sevrage dépend essentiellement du niveau de dépendance, notamment de la durée du tabagisme, et des doses ingérées durant les périodes de dépendance. Le niveau de dépendance est évalué selon un test qui permet de savoir le degré de stimulation des neurorécepteurs par la nicotine.

L’arrêt du tabac est essentiellement bénéfique pour la santé, beaucoup d’amélioration sont constatées au niveau du système cardio-vasculaire, du système respiratoire, du goût, de l’odorat, de l’haleine, ainsi que sur l’espérance de vie.

Un sevrage tabagique se manifeste par plusieurs signes traduisant le manque de nicotine dans l’organisme. Ces signes persisteront durant quelques jours à quelques semaines ; certains sont constants, d’autres dépendront essentiellement de la tolérance de l’individu au manque de nicotine.

On distingue essentiellement des signes physiques et des signes neurologiques

Signes physiques
Signes neurologiques
Maux de tête
Tremblements
Troubles du sommeil (insomnies, agitation)
Augmentation de l’appétit, faim fréquente, le goût des aliments sucrés ou les sucreries
Prise de poids
Troubles digestifs (constipation)
Signes respiratoires : toux
Anxiété, Irritabilité, hyperactivité
Envies de fumer, difficultés de concentration
Signes de dépression : tristesse, agressivité


Les signes neurologiques persistent souvent plus longtemps que les signes physiques, ce qui amène généralement un individu à reprendre le tabac.
Il n’existe pas de règles à suivre pour arrêter de fumer. Chacun aura son propre rythme, ses nombres de tentatives, ses raisons…cependant, l’aide médical reste indispensable afin de motiver l’individu, d’aider à réussir la méthode appropriée et adoptée par l’individu. Plusieurs méthodes de sevrage tabagique sont proposées par des spécialistes dans un centre anti-tabac; chaque traitement est spécifique, et adapté à chacun. Des substituts nicotiniques sont souvent utilisés afin d’éviter les rechutes fréquentes. En effet, selon plusieurs études, plusieurs rechutes et tentatives se succèdent parfois avant d’arriver à l’arrêt définitif.

Les substituts nicotiniques sont des substances qui produisent une certaine quantité de nicotine, et qui permettent de compenser l’absence de nicotine dans l’organisme. Les substituts nicotiniques permettent également de tolérer ou d’éviter les signes liés au sevrage tabagique. Le dosage de ces substances sera diminué de façon progressive, afin d’éviter la réapparition des signes. Cependant, afin d’assurer une meilleure efficacité, ces substances sont utilisées en association avec une thérapie cognitivo-comportementale (psychothérapie), qui consiste à aider le patient à avoir un nouveau comportement vis-à-vis du tabac et à l’accompagner dans ses méthodes de sevrage. Certaines méthodes semblent être efficaces chez les patients ayant un niveau de dépendance moins élevé comme l’acupuncture, ou l’homéopathie.

On retrouve plusieurs formes de substituts nicotiniques, qui peuvent s’associer pour assurer une meilleure efficacité :

-          Les patchs

-          Les gommes à mâcher

-          Les comprimés (sublinguaux ou à sucer)

-          Les timbres


On n’utilise pas systématiquement de substituts nicotiniques pour tous les patients. Plusieurs paramètres permettent d’évaluer le niveau de dépendance, avant de pouvoir définir la nécessité des substituts nicotiniques, et quelle forme utiliser. Les patchs, les gommes à mâcher ou les comprimés sont habituellement indiqués en cas de dépendance moyenne.

Les flatulences, c'est quoi?

Les flatulences sont des phénomènes normaux mais quand le sujet se plaint de gène et de douleur, l’alimentation doit être remise en question. Les flatulences excessives sont généralement dues à certains aliments. Il est utile de connaître les causes et de savoir comment faire pour prendre en charge. Voici les détails.

Les flatulences sont caractérisées par l’apparition de gaz dans les intestins et l’estomac ; cela entraîne alors un ballonnement abdominal et intestinal, des gargouillis, des borborygmes, parfois accompagnés de douleurs abdominales. Le sujet émet souvent des gaz et cela soulage le ballonnement abdominal. Les flatulences sont généralement liées à certains aliments ; les bactéries, normalement présentes dans le tube digestif, interviennent dans la dégradation de ces aliments. Les gaz font partie des produits de décomposition et de fermentation de certains aliments (légumes secs, féculents, lactose, fructose…). Cela explique alors que les gaz apparaissent souvent quelques heures après le repas (3 heures environ).
Ces gaz doivent être évacués afin de soulager le patient ; ils peuvent être émis soit par l’orifice anal soit par la bouche lors d’une éructation. L’odeur émise est souvent désagréable et nauséabonde.
Les flatulences sont aussi dues à l’entrée d’air dans le tube digestif lors de la mastication d’aliments.
Les causes des flatulences ne sont pas toujours les mêmes chez les patients. Certaines personnes présentent des ballonnements après ingestion d’aliments qui, chez d’autres, ne génèrent aucun malaise ni gêne digestif. Aussi, il est important que chaque individu puisse repérer les aliments qui sont mal tolérés par leur système digestif. Cela est facile en tenant un registre quotidien qui notera tous les aliments conseillés pendant 1 mois.
Par ailleurs, certaines affections peuvent provoquer l’apparition de flatulences comme les affections digestives (syndrome du colon irritable ou certaines parasitoses).
Il est rare que les flatulences soient d’origine psychologique. Le stress peut engendrer plusieurs affections ; chez certaines personnes, les flatulences sont les premiers signes de stress.
En général, les flatulences ne sont pas des affections graves car sont des phénomènes physiologiques et les complications sont rares; cependant, il est conseillé de consulter un médecin lorsque les douleurs abdominales sont intenses, ou si les ballonnements sont accompagnés d’autres signes comme les vomissements, une constipation (ou au contraire une diarrhée), une impossibilité d’émettre des gaz, une présence de sang dans les selles.
Les flatulences peuvent disparaître après la prise de médicaments comme le charbon activé ou les pansements digestifs. Les antispasmodiques sont parfois efficaces, notamment en cas de douleurs abdominales. Les probiotiques  permettent également de diminuer les flatulences car favorisent l’équilibre de la flore intestinale.
Certains fruits peuvent également corriger le désordre digestif causé par les flatulences dus à leur propriété acide :
-          Le citron
-          L’ananas
-          La papaye
Afin d’éviter les flatulences, il est conseillé de manger équilibré, et d’adopter un mode d’alimentation correct. Il est plus sain de ne pas sauter les 3 repas principaux de la journée et d’ajouter même des collations entre ces repas.

Une petite marche est également bénéfique après un repas copieux car stimule le système digestif et aide l’organisme à digérer plus facilement les aliments lourds. Il est recommandé d’augmenter les aliments riches en fibres afin d’éviter la constipation. En effet, l’accumulation de selles dans le tube digestif favorise davantage l’élimination de gaz.