Le terme « tabagisme » est à l'origine un terme médical désignant l'intoxication aiguë ou chronique provoquée par l'abus du tabac
Si arrêter de
fumer est une étape extrêmement difficile pour certains, ceci n’est pas
toujours vrai pour d’autres car tout dépend du niveau de dépendance. La
nicotine est une substance qui procure facilement un degré de dépendance élevé.
Patchs, comprimés, gommes à mâcher…mais par-dessus tout, une psychothérapie
s’impose.
Alerte s’arrêter de fumer |
Il n’existe pas de seuil au-dessous
duquel fumer ne représente pas de risque
Fumer durant la grossesse comporte de
multiples risques pour la grossesse elle-même et pour le développement du fœtus
Un cancer sur trois est dû au
tabagisme
Autres pathologies
Par ailleurs au-delà des maladies à
proprement parler, le tabagisme entraîne de nombreux effets secondaires:
Le tabagisme est
un état de dépendance à tous les produits contenant de la nicotine. Un sevrage
tabagique est un ensemble de signes neurologiques et/ou physiques liés à
l’arrêt du tabac. Arrêter de fumer constitue une étape importante si on veut
rester en bonne santé ; cette étape nécessite pourtant beaucoup de motivation
et de volonté de la part du sujet car la nicotine est une substance qui
entraîne facilement un niveau élevé de dépendance, tant sur le plan physique
que sur le plan psychique. Après un sevrage tabagique, plusieurs tentatives
sont souvent utiles et les rechutes sont fréquentes. L’abstinence permanente
est souvent très difficile à atteindre.
L’intensité des
signes, ainsi que la durée du sevrage dépend essentiellement du niveau de
dépendance, notamment de la durée du tabagisme, et des doses ingérées durant
les périodes de dépendance. Le niveau de dépendance est évalué selon un test
qui permet de savoir le degré de stimulation des neurorécepteurs par la
nicotine.
L’arrêt du tabac
est essentiellement bénéfique pour la santé, beaucoup d’amélioration sont
constatées au niveau du système cardio-vasculaire, du système respiratoire, du
goût, de l’odorat, de l’haleine, ainsi que sur l’espérance de vie.
Un sevrage
tabagique se manifeste par plusieurs signes traduisant le manque de nicotine
dans l’organisme. Ces signes persisteront durant quelques jours à quelques
semaines ; certains sont constants, d’autres dépendront essentiellement de la
tolérance de l’individu au manque de nicotine.
On distingue
essentiellement des signes physiques et des signes neurologiques
Signes physiques
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Signes neurologiques
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Maux de tête
Tremblements
Troubles du sommeil (insomnies, agitation)
Augmentation de l’appétit, faim fréquente, le goût des aliments sucrés ou les sucreries
Prise de poids
Troubles digestifs (constipation)
Signes respiratoires : toux
|
Anxiété, Irritabilité, hyperactivité
Envies de fumer, difficultés de concentration
Signes de dépression : tristesse, agressivité
|
Les signes
neurologiques persistent souvent plus longtemps que les signes physiques, ce
qui amène généralement un individu à reprendre le tabac.
Il n’existe pas
de règles à suivre pour arrêter de fumer. Chacun aura son propre rythme, ses
nombres de tentatives, ses raisons…cependant, l’aide médical reste
indispensable afin de motiver l’individu, d’aider à réussir la méthode
appropriée et adoptée par l’individu. Plusieurs méthodes de sevrage tabagique
sont proposées par des spécialistes dans un centre anti-tabac; chaque
traitement est spécifique, et adapté à chacun. Des substituts nicotiniques sont
souvent utilisés afin d’éviter les rechutes fréquentes. En effet, selon
plusieurs études, plusieurs rechutes et tentatives se succèdent parfois avant
d’arriver à l’arrêt définitif.
Les substituts
nicotiniques sont des substances qui produisent une certaine quantité de
nicotine, et qui permettent de compenser l’absence de nicotine dans
l’organisme. Les substituts nicotiniques permettent également de tolérer ou
d’éviter les signes liés au sevrage tabagique. Le dosage de ces substances sera
diminué de façon progressive, afin d’éviter la réapparition des signes.
Cependant, afin d’assurer une meilleure efficacité, ces substances sont
utilisées en association avec une thérapie cognitivo-comportementale
(psychothérapie), qui consiste à aider le patient à avoir un nouveau
comportement vis-à-vis du tabac et à l’accompagner dans ses méthodes de
sevrage. Certaines méthodes semblent être efficaces chez les patients ayant un
niveau de dépendance moins élevé comme l’acupuncture, ou l’homéopathie.
On retrouve
plusieurs formes de substituts nicotiniques, qui peuvent s’associer pour
assurer une meilleure efficacité :
- Les patchs
- Les gommes à mâcher
- Les comprimés (sublinguaux ou à
sucer)
- Les timbres
On n’utilise pas
systématiquement de substituts nicotiniques pour tous les patients. Plusieurs
paramètres permettent d’évaluer le niveau de dépendance, avant de pouvoir
définir la nécessité des substituts nicotiniques, et quelle forme utiliser. Les
patchs, les gommes à mâcher ou les comprimés sont habituellement indiqués en
cas de dépendance moyenne.