Si certaines
complications sont bien maîtrisées par les médecins et les professionnels de
santé, les signes nous paraissent parfois angoissants et inquiétants. Escarre
noire, mort cellulaire, à quoi penser et que faire ? Voici les réponses.
Qu'est-ce qu'une
escarre?
Une escarre est
une nécrose de tissu, secondaire à une ischémie, par compression du système de
circulation (artérioles et veines).
L’escarre est
retrouvée au cours de plusieurs états et maladies, et essentiellement liée à un
alitement, une immobilisation prolongée ou une compression prolongée au niveau
d’un point d’appui (talons des pieds ou malléoles, les fesses ou la région
trochantérienne lors d’une position couchée sur le côté, l’occiput chez
l’enfant). Il existe cependant plusieurs facteurs aggravants comme une anomalie
vasculaire au cours d’un diabète ou d’une hypertension artérielle, le
tabagisme.
Les différents
stades d'une escarre
L’escarre
présente plusieurs stades évolutifs, quel que soit la localisation. Il existe
des règles hygiéniques dans la prévention et le traitement général des
escarres.
Cependant à
chaque stade correspond également une prise en charge spécifique notamment dans
les soins et les matériels et produits utilisés.
Le repérage de
la couleur est très important afin de suivre l’évolutivité d’une escarre.
Cependant la gravité et l’évolution tient également compte de la taille et de
l’étendue, la localisation, et l’état des tissus concernés ; tout ceci, dans le
cadre du contexte clinique.
Les différents
stades d'une escarre
L’escarre
présente plusieurs stades évolutifs, quel que soit la localisation. Il existe
des règles hygiéniques dans la prévention et le traitement général des
escarres.
Cependant à
chaque stade correspond également une prise en charge spécifique notamment dans
les soins et les matériels et produits utilisés.
Le repérage de
la couleur est très important afin de suivre l’évolutivité d’une escarre.
Cependant la gravité et l’évolution tient également compte de la taille et de
l’étendue, la localisation, et l’état des tissus concernés ; tout ceci, dans le
cadre du contexte clinique.
Nos conseils
pratiques
- Prévenir l’apparition d’autres
localisations.
- Changer la position du patient toutes
les 2 à 3 heures afin qu’il ne puisse pas se mettre sur le même point d’appui ;
ne pas hésiter à utiliser des coussins afin de diminuer les pressions sur les
points d’appui. Lors des changements de position, soulever le patient du
matelas et éviter les glissements sur le lit. L’aide d’un kinésithérapeute est
toujours nécessaire.
- Utiliser des matelas spécifiques
anti-escarres (matelas à fibres, matelas à mousses, sur matelas à air statique,
matelas à eau) ; éviter les matelas trop mous.
- Eviter l’humidité et la macération
prolongée (notamment en cas d’incontinence urinaire); effectuer un pansement
correcte et quotidien ; ce geste est essentiellement attribué aux
professionnels de santé. Les solutions alcooliques, antiseptiques, ou glaces ne
sont pas utilisés lors des pansements.
- Assurer une hygiène correcte
quotidienne (hygiène du lit, hygiène du patient).
- Eviter les frictions sur la lésion ;
un massage doux peut suffire lors de l’application des crèmes hydratantes ou
autres médicaments locaux prescrits par le médecin.
- Assurer une alimentation saine et
équilibrée ainsi qu’une bonne hydratation (plus de 1.5 l par jour); un apport
supplémentaire en protéines est parfois nécessaire et facilite la régénération
et construction tissulaire. Tenir compte des conseils d’un diététicien.
- Spécifiquement pour libérer les
talons, utiliser des sur élévateurs de jambes ou des triangles de mousse.
- Pratiquer une kinésithérapie
quotidienne afin de restaurer autant que possible une autonomie au patient
(marche, mouvement,…). Cela permet également d’éviter le développement
d’escarres dans d’autres localisations.